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28 octobre 2008

Cours de psycho

300px_Rorschach1J’écris cet article en cours de Master 1 de psychologie à l’Université de Provence de Aix-En-Provence.

Je suis en vacances depuis vendredi soir et en ce lundi matin je me retrouve sur les bancs de la fac. C’est étrange mais pas bizarre. Cela ne fait pas si longtemps que ça que j’ai quitté l’Université. Je vous rappelle que jusqu’au 5 septembre j’étais moi aussi étudiante. J’ai passé 5 ans de pur bonheur. Pas toujours facile mais je m’en suis tirée et j’en garde des souvenirs plein la tête. C’est pour cela que quand C. m’a proposé de l’accompagner je n’ai pas hésité une seconde. Je ne vais pas rester avec elle toute la journée quand même. Je suis en vacances. Je ne me sens vraiment pas d’assister à 11h de cours. 3 suffiront.

L’avantage quand on fini ses études, ses que l’on est plus obligé de subir les cours, ni les partiels d’ailleurs. On continue d’apprendre en travaillant mais les évaluations sont différentes. Je pensais que j’allais avoir du mal à quitter la fac et à enter dans le monde du travaille. Mais pas du tout. Je ne regrette pas du tout de ne pas avoir fait une thèse. Le fait avoir fait ce stage m’a beaucoup apporté. Je ne regrette en rien mon parcours scolaire. Si j’avais à recommencer, je ferais exactement la même chose.

Enfin bref ! Parlons donc de ce cours de psycho : Méthodes projectives

Aujourd’hui cela traite de la couleur dans le RORSCHAR. Cela concerne la notation des réponses des gens lorsqu’ils voient des taches. Vous savez ces fameuses tâches que l’on nous montre pour savoir si l’on est pas un psychopathe schizophrène à tendance mythomane.

Le cours de l’enseignante porte sur la notation des couleurs. En outre, toute réponse à une notation :

Ex : Papillon de nuit : GFC’A :

  • G : Global (ne se fixe pas sur les détails)

  • F : Forme

  • C’ : Achromatique  (noir, blanc ou gris)

  • A : forme animale

Sensibilité au blanc : DBLC’ : réponse à une valance narcissique.  Ce qui signifie un besoin de remplir un vide et témoigne de la résonance au vide et au manque.

Les Réponses Estompages (E, EF, FE) (ne s’applique que si la réponse est clairement donnée par le sujet) : sensibilité aux dégradés et aux nuances. On retrouve trois types de réponses :

  • de texture : sensibilité (se réfère au toucher) ex : peau de bête : impression de douceur au toucher. Cette réponse correspond à une sensibilité précoce car le toucher est à mettre en relation avec le premier contact notamment avec la mère. Cela montre une précocité. Cela  répond à une difficulté à se laisser aller vers des régressions c'est-à-dire un besoin fondamental avec référence au manque ou à une valance réparatrice.

  • De diffusion : toutes les réponses aux contours floues. Ex : un nuage. Elle correspond  à une valeur défensive par la mise en avant de réponses floues qui servent d’écran contre les représentations fantasmatiques. Il s’agit de processus de type refoulement (stabilité ou fragilité identitaire)

  • De perspective : elles sont plutôt rares. Les nuances de la planche vont définir différents espaces. Ex : les champs Elysée avec l’arc de triomphe au bout. Elle montre un manque d’assurance, carence de l’estime de soi et elle met en avant les efforts du sujet pour remédier à ses insatisfactions narcissiques.

Le Psychogramme : Il s’agit de l’outil qui va nous servir à interpréter le test du Rorschar. Cela se fat en 4 phases successives :

  • intelligence et facteurs de sociabilisation

  • registre de l’affectivité (analyse des résonances intimes)

  • relever les points vulnérables

  • synthèse sur la personnalité du sujet.

L’interprétation du Rorschar repose sur 2 aspects :

  • Les facteurs numériques (G%, D%,....) : Il suffit de reprendre les réponses dans l’ordre données par le sujet. Plus simplement, cet aspect permet de comparer un sujet à un autre.

  • L’interprétation en elle-même. Elle consiste à reprendre une par une les réponses afin d’étudier leur enchaînement. Cela permet de vérifier ou de préciser les hypothèses pouvant être formulées à partir du psychogramme.

Interprétation dynamique : Noter comment vont varier et se succéder les réponses sur une planche et planche par planche dans le but de cerner les zones conflictuelles et d’étudier les différentes facettes de la personnalité du sujet

Interprétation psychanalytique : Elle permet d’établir des liaisons qui faciliteront la compréhension du discours du sujet.

A la fin, il faut présenter une synthèse des résultats qui se présentera sous la forme d’hypothèses à confronter avec d’autres données obtenues (autres tests ou entretiens). Cette démarche reprend les grands thèmes mis en évidence guidée par nos hypothèses de départ.

La suite du cours porte sur le TAT (Thématique Aperception Test).

Ce test ne peut être fait que sur des personnes n’ayant pas de trouble du langage.

En gros, on demande au sujet d’inventer une histoire aussi vivante que possible avec un début, un déroulement, une fin grâce aux images représentant des choses concrètes.

Ex : Dessin 1, planche 1 : Un garçon ayant la tête dans les mains regardant un violon = impuissance factuelle associée à l’angoisse de castration

[Enfin bref, moi ça me fait rire gentiellement car je n’aurais pas donné cette réponse (que je ne vous marque pas ici parce que je ne m’en souviens plus). Je pensais plus à la perte de son grand-père]

La prof continu et la suite est assez surprenante : la solitude de l’enfant associée à la blessure narcissique imposée par son immaturité est susceptible de déterminer une angoisse de perte (pour moi il s’agissait du grand-père. C’est assez bizarre lorsque l’on connaît un peu mon passè…)

Le plus important lorsque l’on fait passer le test c’est la façon dont se termine l’histoire : Comment l’enfant va-t-il surmonter le conflit (optimiste ou pas)

Ce que je peux retenir de cette expérience c’est que les amphis de l’Université de Provence, que l’on soit à Marseille ou à Aix-En-Provence sont les mêmes. Il fait autant froid et les étudiants sont pareils : « Madame vous allez trop vite…). Les cours sont fait de la même façon. La différence notable entre les M1 de psycho et l’IUP s’est que les cours sont plus calmes. Je me souviens notamment de celui sur « la connaissance des institutions » où l’intervenant pétait son câble au moins une fois dans le cours à cause du bruit. Sur 100 étudiants il devait y en avoir 50 dans l’amphi et 10 qui notaient. Ce qui était bien dans ce cour c’est que le partiel était le même depuis des années. Du coup nous avons récupéré le sujet et j’ai eu 14 sans avoir pris un cours. A la place je jouais au « carré »avec C.

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